Traduction: Petronela Stohlová
Déjà septante ans que vous dupez nos grands-pères, pères et nous-mêmes, que le Soulèvement ’44 était celui de la nation slovaque !
Pour que ça puisse être la vérité, nous devrions démocratiquement présumer qu’au moins la majorité de la nation slovaque s’est soulevée de sa propre initiative contre son propre Etat et son régime, ou qu’à cet effet, avait soutenu le Soulèvement ’44 de sa propre volonté. En réalité, la plus grande partie de la nation slovaque s’est conduite de manière neutre envers le Soulèvement ’44. L’attitude des travailleurs slovaques dans les usines d’armement à Dubnica et Považská Bystrica est peut-être le plus révélateur. Car même si les deux usines se trouvaient dans le voisinage immédiat du territoire insurrectionnel, et qui le voulait, a pu s’en aller sans problème, très peu de ces travailleurs slovaques l’ont fait. La plupart des travailleurs slovaques est restée à continuer à œuvrer, et a ainsi aidé à l’effort de la guerre du Troisième Reich, contre lequel – comme l’ont insinué les préparateurs du Soulèvement ’44 – il fallait au premier lieu s’insurger…
Au Soulèvement ’44 même, ont activement participé moins de 3% de la nation slovaque, soit 18000 soldats de 90000 membres de l’armée slovaque. Principalement par contrainte, et surtout sur la base de mobilisation sous la menace de la peine de mort ou sur la base de désinformations propagées à propos de la capture du président Jozef Tiso par les nationaux-socialistes allemands et l’occupation militaire de la Slovaquie. Ainsi trompée, une poignée de participants slovaques du Soulèvement ’44 s’est donc – paradoxalement - impliqué dans la défonce de la Slovaquie, de son Etat et son régime politique représenté en ce temps-là par la personne du président Tiso.
D’un autre côté des masses de rebelles et partisans de plus de vingt autres nations, se sont impliqués dans le Soulèvement ’44 autrement que pour les intérêts bien orientés de la Nation slovaque. Les Tchèques en particulier, avec une présence supérieure à la moyenne, et plus que 1600 Juifs, ce qui faisait presque 10% de la représentation juive dans la guérilla.
Après la défaite du Soulèvement ’44 au moins trois quarts restants de ses participants slovaques sont revenus à la maison. Encore plus de ses participants slovaques l’auraient fait, s’ils ne redoutaient pas les représailles des forces armées allemandes ou s’ils n’étaient pas trop éloignés de la maison.
Nous, la Première génération de la Jeunesse post-Novembre slovaque, avec une telle ampleur de désintérêt de la nation slovaque pour le Soulèvement ’44 et avec la motivation d’une partie de participants slovaques sur la base de désinformations propagées - enfin après les septante ans – ne parlerons pas de Soulèvement ’44 comme de « national slovaque » ou de « Soulèvement pour le bien de la nation slovaque » et sous l’abréviation « SNP » nous discernerons « le désastre national slovaque ».
Déjà 70 ans, nos grands-pères, pères et nous-mêmes vous induisez en erreur que les participants du Soulèvement ’44 ont combattu héroïquement!
L’indifférence pour le Soulèvement ’44 de la majorité de la nation slovaque, qui n’a pas cédé aux désinformations propagées, s’est témoignée aussi dans le détachement de la belligérance ou bien de mourir pour ses sous-objectifs, qui entendait allécher des forces armées allemandes sur le territoire de la Slovaquie jusque-là inoccupé et suivi par une ascension armée contre elles. C’était courant que les participants du Soulèvement ’44 cèdent à la panique et fuient du champ de bataille, éventuellement à la maison.
« Anciens commandants de la guérilla, à la fin le plus souvent les colonels et les généraux à la retraite, ou même les historiens de résistance n’ont pu expliquer, comment il était possible que pendant le soulèvement national, dans leur propre pays, contre une force d’occupation étrangère les insurgés ont présenté de bien plus faibles performances, que par ex. dans le début de la guerre contre le ZSSR. La guerre pour laquelle il était écrit qu’elle a été affrontée par la société slovaque avec grand dégoût et haine.» Soumettons donc le mythe de la prouesse des participants du Soulèvement ’44 à l’étude de l’historien Martin Lacko :
« Comment est-il possible, que pendant la première année de la guerre contre ZSSR on pouvait compter les désertions des soldats slovaques sur les doigts d’une main, et en 1944, dans le cadre de la guerre pour la libération nationale, en a-t-il eu déjà dans les premières deux semaines, tant le commandement rebelle ait dû proférer des menaces d’exécution. Pourquoi les soldats ont-ils fui l’armée au moment, où on savait que l’Allemagne avait déjà perdu la guerre et quand l’armée rouge était presque à la frontière slovaque ? Pourquoi
a-t-il été nécessaire de menacer les soldats avec les plus cruels châtiments à ce moment-là ?
Cependant, interrogeons-nous aussi autrement : peut-on prendre pour braves ceux qui extorquent du peuple débonnaire les ravitaillements puis se confinent insouciants dans les bois ? Tandis que les expéditions punitives des autorités militaires allemandes viennent justement à cause d’eux. Comme cela a été le cas à Mladoňov, Kľak, Ostrý Grúň ou à Skýcov ? Et n’a-t-on jamais entendu que les insurgés ont foncé héroïquement à l’aide des villageois pour les protéger ?
En conséquence, les slovaques ethniques n’ont-ils pas été les héros du Soulèvement ’44. L’auraient été au moins les Juifs slovaques, pour qui la motivation de combattre le Troisième Reich dépassait de loin la possible motivation slovaque ? Dans les rapports militaires nous lisons : « La participation active des Juifs dans les premières lignes est minime et reste en deçà de leur mainmise dans l’armée. En revanche, s’ils sont représentés en abondance dans les postes plus aisés et sûrs, » qui sont alors ces héros du Soulèvement ’44 national ?
Nous, la Première génération de la Jeunesse post-Novembre slovaque, avec une indifférence personnelle aussi tape-à-l’œil des participants locaux et la frivolité politiquement-stratégique des commandants du Soulèvement ’44 – enfin après les septante ans – nous désapprouvons célébrer les insurgés et les partisans comme les assidus et les militants entichés héroïques pour la cause du Soulèvement ’44 !
Déjà 70 ans que vous insinuez sans vergogne à nos grands-pères, pères et à nous-mêmes que le Soulèvement ’44 était glorieux !
Quelques-uns des participants du Soulèvement ’44 étaient de misérables assassins. Pendant le Soulèvement ’44, ainsi qu’avant ou après, ils ont tué 2000 innocents. Les participants du Soulèvement ’44 ont déposé leurs signatures sous les homicides massifs et brutaux à Sklené, Sklabina ou à Kováčová. Nous trouvons aussi les traces de leur gloire sur les civilistes martyrisés dans le camp de concentration à Slovenská Ľupča...
Comment pouvons-nous avoir la conscience tranquille, célébrer et tenir pour remarquable les actes atroces d’insurgés, y compris la torture jusqu’à la mort des prêtres catholiques Anton Šalát et Ján Nemec, l’écorchement à vif du prêtre catholique Rudolf Scheda, l’exécution par une salve de mitraillette du prêtre Martin Martinka ou le meurtre de sang-froid d’Imrich Teplan l’étudiant de 5e année en théologie ?
Le Soulèvement ‘44 a-t-il peut-être aidé à instaurer la démocratie ? A-t-il sauvé l’Etat de la dévastation par les groupes de l’armée ? A-t-il protégé les citoyens de la terreur des forces armées allemandes ? Ou a-t-il protégé les Juifs des déportations ? Non, le Soulèvement ’44 était de tous ces aspects inutile, car il n’a rien empêché, ni aidé personne. Au contraire, grâce au Soulèvement ’44 régnait la terreur en Slovaquie, le racolage forcé des civils dans les lignés d’insurgés, ainsi que la déportation de 13000 Juifs reprise par les autorités du Troisième Reich, qui avait déjà été arrêté par le gouvernement slovaque. A la suite de quoi, la seule Yechiva de fonction pour toute la région de Nitra a disparu.
Avec le Soulèvement ’44, Banská Bystrica est devenue un noyau criminel, et l’a donc changé en Sodome et Gomorrhe slovaque au milieu d’un Etat chrétien. Où toute la gloire du Soulèvement ’44, juste après son éclatement, reposait sur les hectolitres d’alcool bus et sur la multitude de filles de joie complaisantes aux insurgés comme aux partisans. Toute cette gloire a existé grâce aux ravitaillements qu’avait générés le peuple slovaque, et avec lesquels les participants du Soulèvement ’44 ont si majestueusement godaillés justement à Banská Bystrica. Mais aussi ailleurs sur le territoire insurrectionnel sans même qu’ils aient héroïquement bataillés pour la gloire de leur personne ou de leurs objectifs.
Nous, la Première génération de la Jeunesse post-Novembre slovaque, enfin après les septante ans, crions à pleine gorge slovaque depuis le pays slovaque, que de tuer 2000 personnes et sacrifier inutilement les vies des milliers des gens n’est aucune gloire – mais une honte du Soulèvement ’44. Qui est devenu pour la plupart surtout l’occasion de régler ses propres comptes avec ses victimes ou pour sa propre activité criminelle !
Déjà 70 ans, que vous mentez impassiblement à nos grands-pères, pères et à nous-mêmes, que les forces armées allemandes ont renversé le Soulèvement ’44, car ils avaient militairement le dessus !
Les forces armées allemandes n’avaient pas le dessus pendant la suppression du Soulèvement ’44 avec leur nombre de soldats. On ne peut même pas parler de prédominance dans les armes lourdes. Au contraire, les insurgés avec les partisans ont été du 29 août au 27 octobre 1944 en permanence dans une domination considérable.
Le commandement insurrectionnel avait ordonné déjà le 30 août la mobilisation de tous les hommes jusqu’à 35 ans sur le territoire, où son armée intervenait. Auprès d’environ 18000 soldats engagés de l’armée slovaque se sont rajoutés les réservistes mobilisés. Alors le commandement rebelle avait à sa disposition d’abord 47000, puis jusqu’à 60000 hommes ! Il faut donc additionner aux insurgés le nombre de partisans s’élevant progressivement de quatre au maximum dix-huit mille hommes. Quant à l’arsenal, les participants du Soulèvement ’44 ont pu disposer d’environ 46000 fusils, 4000 mitraillettes, 2700 mitrailleuses, 41 tanks, 2 affûts automoteurs, 3 trains blindés, 34 avions.
De l’autre côté, le Troisième Reich a commencé la liquidation de bandits – ainsi ont-ils surnommés les partisans du Soulèvement ’44 par les Allemands – avec moins de 3500 soldats-novices. Le plus d’unités des forces armées allemandes sont venus en Slovaquie à la seconde moitié du mois d’octobre, quand leur nombre s’est situé aux environs de 32000 hommes. Il y a des affirmations déroutantes, comme quoi le Soulèvement ’44 aurait employé jusqu’à huit divisions spéciales de force armée allemande. Pour le commandement des forces armées allemandes, une division en 1944 ce n’était pas des fractions consistant en trois brigades complexes, régiment blindé, artillerie, etc. Le commandement allemand ne gardait de ses nombreuses troupes avec l’état de leur moral et la qualité d’attirail que des fragments de vraies divisions, que les spécialistes militaires appellent Schattendivision, soit les divisions d’ombre.
On ne peut non plus parler de manque d’alimentation des territoires insurrectionnels. Etant donné que le ministre Karvaš a profité du bombardement allié de Bratislava du 16 juin 1944, afin qu’avec l’accord de tous les sièges d’état haut-placés il transfère la plupart de nos réserves d’aliments et de carburant à Banská Bystrica.
Ne parlant même pas de réquisitions de domaines et de biens matériels de la population indigène par les insurgés et partisans partout où ils ont jaillis.
Nous, la Première génération de la Jeunesse post-Novembre slovaque, n’attachons pas la défaite du Soulèvement ’44 à l’intervention policière des forces armées allemandes, Brigade mobile de La Garde Hlinka ou à cette partie de l’armée slovaque, qui n’a pas intégré le Soulèvement ’44, mais – enfin après les septante ans – nous accusons de fiasco du Soulèvement ’44 le détachement intérieur de ses participants slovaques à ne guère se battre héroïquement pour la gloire du Soulèvement ’44 ou y mourir. A la différence de détermination héroïque et fameuse du peuple slovaque combattant dans la petite guerre contre l’envahisseur hongrois pour la défense de l’Etat slovaque renouvelé !
Déjà 70 ans que vous paradez de façon pittoresque devant nos grands-pères, pères et nous-mêmes, en prétendant que le Soulèvement ’44 a prêté son aide à la victoire sur le Troisième Reich!
Du point de vue de la deuxième guerre mondiale, le Soulèvement ’44 était un événement dérisoire, puisqu’il liait moins que 1% des forces armées allemandes, à qui il n’a même pas causé 1 pour mille de pertes totales. C’est pourquoi il n’est pas évoqué dans de vastes compositions d’auteurs occidentaux parlants de la deuxième guerre mondiale.
La réussite du Soulèvement ’44 n’avait pas d’importance particulière pour les puissances fédérées occidentales – sauf au gouvernement tchécoslovaque de Beneš en exil à Londres comme un coup d’Etat. Par ailleurs, le Soulèvement ’44 n’avait joué aucun rôle stratégiquement favorable dans les plans de démarche à Berlin de l’Armée Rouge de l’Union soviétique – hormis peut-être – selon le goût politiquement-stratégique du généralissime Staline, le Soulèvement ’44, bien ravitaillé, a tout d’abord déchaîné puis de plein fouet causé l’occupation militaire de toute la Slovaquie par les forces armées allemandes. Et a ainsi psychologiquement initié le peuple slovaque envers l’Armée Rouge comme une victime envers sa libératrice. Ce n’est que grâce à cela que le Soulèvement ’44 a pu en premier lieu gagner l’intérêt du public communiste politiquement engagé en Europe centrale et en secteur soviétique.
Avec le déclenchement du Soulèvement ’44, la Slovaquie a dû accroître l’aide économique pour l’effort martial du Troisième Reich. Donc après la pesée de tous les faits, il est plausible que le Soulèvement ’44 a plus aidé le Troisième Reich, que l’avoir atteint avec un coup décisif ou au moins tangible qui aurait contribué à sa défaite.
Nous, la Première génération de la Jeunesse post-Novembre slovaque, enfin après les septante ans, distinguons librement que le Soulèvement ’44 a été exploité par les parties externes pour la gestion d’un combat perdu au préalable, qui n’a pas servi la cause slovaque, et n’a eu aucun effet sur la défaite de la croisade martiale du Troisième Reich ou du nazisme. Mais il a manifestement bien secondé les intérêts de l’Union soviétique et du communisme international dans l’arrangement de l’Europe après la guerre. Sous la lumière de cette connaissance, nous respectons néanmoins les huit mille victimes, ainsi que le même compte de vies mutilées dans l’aberrante opération Carpates-Dukla, indistinctement de parties combattantes. Et avec le sang des forces attaquantes inutilement versé, nous aspergeons les visages de ceux qui s’efforcent d’excuser toutes ces vies brisées avec les commentaires vicieux de l’importance de leurs sacrifices !
Déjà 70 ans que vous importunez nos grands-pères, pères et nous-mêmes avec l’aberration que le président Tiso a convoqué les forces armées allemandes contre sa propre nation !
Le président Tiso ne voulait pas de la présence des unités de forces armées allemandes en Slovaquie, qu’il a prouvé déjà comme le premier ministre pendant les délibérations avec les Allemands de la forme du Traité de la relation protectrice entre le Reich allemand et l’Etat slovaque, peu après sa création.
Le chef du gouvernement, Jozef Tiso, a tout d’abord refusé au débat avec J. Bürckel, le Gauleiter de Vienne, la mainmise lignée du nord-ouest de la Slovaquie jusqu’au dos ouest des Carpates à la frontière de Baba-Jablunkov avec la phrase Wo ist mein Hut ? Son non radical, répété à Seyss-Inquart, le lieutenant-gouverneur de l’empire de l’Autriche. Puis enfin à Hitler lui-même en le remerciant poliment d’avoir facilité la constitution de l’Etat slovaque, en lui disant son légendaire aber, donc mais, à l’annexe proposée pour le nord-ouest de la Slovaquie.
Après tout ça, la mission diplomatique, avec Jozef Tiso à sa tête, a réussi à obtenir par voie de négociation, que même si l’administration militaire sur le territoire jalonné dit Schutzzone sera exercée par le Troisième Reich, le territoire restera toutefois pour toutes les autres questions administratives soumis aux pouvoirs du gouvernement slovaque.
Mons. Jozef Tiso déjà en tant que président a, jusqu'au dernier moment, refusé la traversée des armées du Troisième Reich, davantage à l’est de l’axe de la Schutzzone. Or dans la nuit du 27 au 28 août, le chef-lieu du Brezno nad Hronom est devenu la cible de la fureur menaçante des partisans, braquée contre les représentants du pouvoir du gouvernement slovaque. En victime sont tombés le député de Diète slovaque František Slameň, et d’autres agents publics slovaques importants, brutalement assassinés par les partisans. Le présidant Tiso a constaté plus tard devant la cour : « Sans ce fait, il n’y aurait effectivement aucune intervention de notre part… »
Après toutes ces provocations des partisans, puis l’occupation de l’usine de Ružomberok pour la production des affûts pour le Troisième Reich le 27 août, les forces armées allemandes les ont interprétées en invitation suffisante de la part des partisans pour intervenir après l’axe de la Schutzzone, que le présidant Tiso – terrifié par la tuerie des fonctionnaires slovaques – aurait finalement politiquement agréé.
Nous, la Première génération de la Jeunesse post-Novembre slovaque, après les septante ans de récrimination des innocents, remercions le président Tiso d’avoir reculé jusqu’au dernier moment l’intervention des forces armées allemandes en Slovaquie et il l’aurait politiquement accepté seulement quand il était évident que les tourmentes armées déclenchées par les préparateurs du Soulèvement ’44, menaçaient le peuple slovaque et allemand. Cependant, avec le recul, nous présentons nos sincères condoléances aux victimes slovaques de cette intervention policière des forces armées allemandes en Slovaquie. Mais, pour leurs vies éteintes, nous inculpons aussi les commandants partisans, qui avec leurs algarades contre le Volksdeutsche en Slovaquie, ont appelé la vengeance du Troisième Reich sur le sang slovaque.
Déjà 70 ans que vous entachez à l’unisson le président Tiso, d’avoir primé les meurtriers du peuple slovaque à Banská Bystrica.
Le président Jozef Tiso a médaillé les soldats à Banská Bystrica, qui n’ont commis aucun homicide sur la population civile. En faisant cela il a allégé les représailles initiées par le commandement armé allemand, devant encore avoir lieu à l’occasion du refoulement définitif du Soulèvement ’44 – général et commandant supérieur, Herman Höffle, planifiait exécuter des centaines de civils pour mise en garde et déporter des milliers de rebelles capturés sur le territoire du Troisième Reich. En brillant homme d’Etat, le présidant Tiso a réussi à persuader le général Höffle à renoncer à ses démarches. En échange, lui-même, il médaillerait un certain nombre de soldats alliés au Soulèvement ’44.
Conséquemment, le président Tiso, comme prêtre catholique et plus haut représentant de l’Etat slovaque, a dit une messe basse pour les morts et les tombés au combat, idem pour les victimes du Soulèvement ’44, ainsi que les participants tués au Soulèvement ’44 indistinctement des parties combattantes.
Dans son discours, qui a succédé à la messe basse, en préambule, il compare sa visite de Banská Bystrica comme le premier ministre après la proclamation d’autonomie slovaque avec la visite en cours et admet ouvertement devant l’assemblée : « Et je suis revenu à Banská Bystrica. Naturellement vous voyez sur moi et je vois sur vous, combien autrement résonne cette visite. »
Dans son discours à Banská Bystrica, le président Tiso poursuit en décrivant ce qu’avait apporté le Soulèvement ’44 à la Slovaquie et il l’égalise aux excès du bolchévisme en Ukraine : « Les ponts débâtis, les chaussées démolies, les maisons brûlées, les gens errants dans les rues et sur vous je vois quelles empreintes horrifiantes a laissé dans vos cœurs ce « paradis » promis. Ce que j’ai vu ici sur nos routes, je l’avais vu jadis en Ukraine. Foules de gens affluant sans espoir, ne sachant où ils vont, visages impuissants à sourire, et les bouches sans aplomb, car le peuple ukrainien enchainé pendant les vingt-cinq ans de joug bolchevik a perdu son portrait humain. Et les Slovaques, vous avez été dans ce « paradis » durant deux mois. Oui, quel paradis ! (…) Les gaillards marchaient parmi vous, battaient et assassinaient qui leurs venaient sous la main. Eh bien, je pense que vous en avez assez de ce paradis. Assez de souvenir pour dire que le Slovaque ne désire plus jamais pareil « paradis ». »
Nous, la Première génération de la Jeunesse post-Novembre slovaque, finalement après septante ans, n’en voulons pas au président Jozef Tiso d’avoir décorés les soldats pour le refoulement du Soulèvement ’44 le 30 octobre à Banská Bystrica. Puisqu’avec cet acte institutionnel il a obvié aux autres tenaillements du peuple slovaque ! Qu’est-ce davantage – quelques platines ou même une seule vie humaine sauvée ?
Déjà septante ans que vous radotez les niaiseries que le Soulèvement ’44 avait ouvert à la Slovaquie la « fenêtre » de l’Europe démocratique !
Dans le gouvernement slovaque, les représentants de La Slovaque Partie populaire de Hlinka (HSĽS) avaient de l’influence décisionnelle, qui a eu durablement soutien de près de la moitié de la population slovaque, de plus en 1938 son soutien a vigoureusement amplifié.
Soi-disant Partie national slovaque (SNR), qui avait figuré comme le représentant de la nation slovaque pendant le Soulèvement ’44, soutenu d’aucune voix. Il s’agissait d’un groupement d’usurpateurs dont presque la moitié a été des communistes imposants la dictature mais pas la démocratie.
Le SNR a agi dans un esprit antidémocratique en interdisant HSĽS, qui a été voté en 1938 comme un candidat uniforme par 97% d’électeurs. Prétendre que le régime antidémocratique ouvrait la fenêtre vers la démocratie est absurde. Or tout ce qui était antifasciste, n’était pas automatiquement démocratique. Comme exemple on peut nommer l’Union soviétique, antifasciste et stalinienne.
Avec les groupes d’intérêt des préparateurs du Soulèvement ’44, on n’est pas seulement arrivé vers le rejet et la dénégation de l’indépendance de l’Etat slovaque, qui était soutenue par une grande partie de peuple slovaque, mais en plus au refus du régime démocratique imaginaire en Slovaquie. Car déjà au temps du Soulèvement ’44, le futur système totalitaire de la soi-disant démocratie populaire et du communisme a été représenté en Slovaquie avec une arme à la main, puis s’est pleinement déployé après 1948.
Nous, la Première génération de la Jeunesse post-Novembre slovaque, enfin après les septante ans, devons déclarer pour tous les muets qu’avec le Soulèvement ’44 a commencé une cruelle ère de quarante ans de la non-liberté slovaque, des persécutions et de la liquidation ciblée d’élites slovaques intellectuels et moraux. En conséquence, la Slovaquie a été effacée des plans d’Europe et a été dominée par un régime totalitaire communiste !
Déjà 22 ans que vous nous, la Première génération de la Jeunesse post-Novembre slovaque, obligez en dépit de ce qui précède, à célébrer le jour initial de l’éclatement du Soulèvement ’44 – c'est-à-dire le 29 août – comme la fête nationale de la République slovaque !
En ce jour du 29 septembre 1992, vous avez adopté au Conseil national slovaque la loi num. 489 de la proclamation du 29 août pour la fête nationale de la République slovaque avec la déclaration : « (SNR) Conscient du mérite du Soulèvement national slovaque, quand le 29 août le peuple slovaque s’est élevé pour combattre le régime totalitaire, l’oppression, le racisme, le fascisme, le refoulement de droits humains et civils, et sans égard pour les victimes a manifesté son désir pour vivre libre, et embrassant le legs de toute la résistance antifasciste… »
Le rapport causal pour cette loi glisse en fait contradictoirement sous la signification de la fête nationale, pendant la création de la seconde République slovaque, qu’on devrait y fêter aussi l’idée de la lutte contre l’indépendance de l’Etat slovaque. Ainsi littéralement présenté : « Le jour du 29 août 1944, le peuple slovaque et les membres des minorités nationales vivantes en Slovaquie se sont élevés contre le régime totalitaire ainsi que contre l’occupant nazi avec l’idée de reconstitution de la Tchécoslovaquie libre et démocratique. » Et cette contrariété intérieure de la fête nationale légalisée demeure dans la loi d’accession du Conseil national de la République slovaque num. 241/1993 Z. z. de 20 octobre 1993 présente jusqu’à ce jour, même dans le temps de l’existence juridique de l’indépendance nationale slovaque !
Cependant, chers anciens et certains actuels membres de l’assemblée législative, cette loi, vous ne l’aviez pas acceptée comme fièrs et glorieux représentants d’Etat souverain encore dans sa création, mais comme l’a avoué l’un des présentateurs de la loi, monsieur Pavol Kanis de Partie démocratique de gauche, - où à ce propos les anciens communistes se sont préfiltrés – vous avez de ce fait agi comme les vassales de Washington, qui en juin 1992 vous ont réclamé : « … la sensibilisation de la politique étrangère sur la scène politique internationale avec une vaste propagation des traditions démocratiques, humanistes et culturelles de la Slovaquie.» Et avec lesquelles vous avez laissé rançonner par Vos personnes toute la République slovaque, de peur de la comparaison de la particularité de la Slovaquie avec la tradition de Masaryk-Benes de la démocratie tordue de la République Tchèque. Vous avez de ce fait rebaptisé le soi-disant Soulèvement national slovaque au démocratique. Et ce boniment charitable enfanté par votre lâcheté sans vergogne, vous avez paré dans l’hypothèse, que les forces démocratiques slovaques se sont redevables, pour que le Soulèvement national slovaque devienne la fête nationale !
Au moment décisif, vous avez recouru de façon irresponsable au mythe du soi-disant Soulèvement national slovaque, comme l’aurait fait avant vous les communistes en Slovaquie juste après la guerre, pour accentuer leur part, forgé de toutes pièces au changement du régime. Idem pour les communistes libéraux, qui ont aussi usé du mythe du soi-disant soulèvement national slovaque à la fin des années soixante, pour pouvoir stipuler dans le cadre de la Tchécoslovaquie au moins le statu fédéral pour la Slovaquie, qui a en fait grâce au Soulèvement ‘44 perdu son autonomie de l’Etat, rudement conquis et par le sang de défenseurs de la Petite guerre baptisé, et de ce fait avait cessé d’exister !
On dirait que certaines élites slovaques sociales tourniquaient des dizaines d’années autour du 29 août 1944 dans un jeu imaginaire à Baba aveugle et qu’elles ne voulaient en aucun cas être éliminées « de ce tour ».
Chers anciens et certains actuels membres de l’assemblée législative, vous avez failli tout de suite aux premiers moments de la reconstitution d’Etat ! Ou comme vous l’a fait remarquer le député monsieur Neuwirth dans le débat parlementaire : « Avec votre permission je vais citer quelques lignes de la lettre de l’organisation de base d’Union des combattants antifascistes daté du 22.07.1992… « Les meilleurs fils de la nation, participants au combat antifasciste, ont été acquis au service de ZNB (Corps de sécurité nationale) et de l’armée. » Tout pour la première citation. Et maintenant la deuxième : « Qu’ils n’aient pas honte de surnommer de meilleurs fils de la nation ceux, qui ont battu les gens pendant les interrogatoires, ont manié les investigations, ont truqué les protocoles et se sont empressés pour faire condamner les innocents à des milliers d’années, ainsi que de les envoyer au gibet. Ça devrait être les meilleurs fils de la nation ?! » Avec ces mots a réagi à la première citation le membre de la Confédération des prisonniers politiques de la Slovaquie. Ce seul et même événement évoque les idées et les associations presque contradictoires. Qui plus est, il provoque parfois même les attitudes hostiles chez nos gens. »
Chers anciens et certains actuels membres de l’assemblée législative, vous ne vouliez pas voir il y 22 ans, quel événement controversé vous avez proclamé pour la fête nationale. Toutefois et surtout devant la nouvelle génération, nous vous répéterons, avec les mots du député monsieur Neuwirth : « D’un côté, c’était le combat pour la restitution de la République tchécoslovaque, le combat contre le totalitarisme brun, contre le nazisme allemand, l’exécution de tâches de combat de parachutage soviétique et d’unités d’avant-poste en Slovaquie, la stabilisation de la position du gouvernement en exil à Londres, la stabilisation de la position du groupe de Moscou et de communistes en Slovaquie et dans toute la République Tchécoslovaque. Mais il y avait aussi des mobiles opposés pour la participation au combat, comme par exemple la défense d’Etat slovaque, la protection du président de la Slovaquie, Dr. Jozef Tiso devant les Allemands, qui l’ont, selon les échos, menacé à Bratislava. Ainsi que l’accomplissement du serment militaire donné à l’Etat slovaque. Souvent cela n’a été qu’une simple exécution d’ordre militaire d’une part ou d’autre… Et enfin la cupidité calculatrice politique ou bien économique, qui a mené certaines gens au Soulèvement national slovaque, mais pas dans les batailles. »
Si vous aviez besoin à tout prix d’une fête nationale humanitaire il y a 22 ans, pour égaler la tradition de Masaryk-Benes de la démocratie tordue du second Etat d’accession de la Tchécoslovaquie, pourquoi n’avez-vous pas usé du 8 février 1627, comme vous l’a dérisoirement recommandé au débat parlementaire le député monsieur Fekete ?
« Si nous devons choisir un événement pour la fête nationale, qui est connu en Europe, alors il faut aller plus loin dans l’Histoire et s’arrêter au 8 février 1627. Que s’est-il passé ce jour-là ? Aux apparences rien de monumental, mais en le jugeant avec les critères politiques et éthiques d’aujourd’hui, comme l’est si souvent et richement proclamé l’entré en Europe, la renommée mondiale, ou bien l’exceptionnel apport historique dans la spiritualité de l’humanité entière, il est tout de même arrivé quelque chose de révolutionnaire, historiquement précieux, humain, inimitable et unique. A savoir, c’est ce jour-là qu’on a utilisé la poudre à canon pour la première fois, donc l’arme avec un grand facteur de destruction à des fins pacifiques. Comme nous le savons, la poudre à canon est inventée par les Chinois. Comme l’arme, ils l’ont utilisé pour la première fois en 1232 pendant la défense du Péking contre les Mongols. A partir de là, elle a été utilisée presque tous les quatre siècles seulement pour les tueries, les massacres et le carnage. Et là tout à coup, apparaît au dépourvu quelque chose de renaissant, philosophiquement nouveau, révélateur, ingénieux – l’arme peut devenir un outil de travail et un instrument banal. Les gens de Banská Štiavnica s’y sont démenés en faisant le fossé Daniel, dans la haute arienne Bieber de la mine du comte Montecuccoli. Le 8 février 1627 ils ont utilisé la poudre à canon, jusque-là l’innovation humaine apocalyptique, pour la désagrégation de roches et pour soulager la main d’œuvre. »
Chers anciens et certains actuels membres de l’assemblée législative, vous avez si vite retourné vos vestes, que vous n’aviez même pas le temps d’enlever la vielle chemise de fer, et quand vous vous êtes précipités à la vitesse de la lumière dans cette Europe démocratique, il est plus qu’évident, que peu vous importe la Slovaquie. Aussi en déclarant le 29 août Fête nationale vous vouliez en fait célébrer l’idée de la lutte contre l’Indépendance d’Etat slovaque – du reste, les 22 ans de célébration de cette fête nationale par Vos successeurs nous, la Première génération de la Jeunesse post-Novembre slovaque, donne la raison.
Tout d’abord, Le Conseil de l’Atlantique Nord a d’abord relié la Slovaquie le 5 février 2004 à l’administration militaire (1) de l’union militaire transatlantique connue sous le nom de NATO. Par la suite, Bruxelles a annexé la Slovaquie le 1er mai 2004 avec son (2) union économique européenne, comme un autre marché escarpé provincial pour écouler sa surproduction de pacotilles, et avec son (3) union d’espace Schengen, pareil qu’un territoire de répartition de domaines aux immigrants non-européens. Avec l’acceptation de la monnaie unique européenne les adulateurs slovaques ont poursuivi la trahison de la nation slovaque, quand le 1er janvier 2009 ils avaient appliqué en Slovaquie (4) l’union économique et monétaire. Le 1er décembre 2009, après la signature du Traité du Lisbonne, la Slovaquie a été précipitée à la paneuropéenne (5) l’union du droit constitué, puis à la fin les larbins indigènes ont fait le 22.06.2012 tout leur possible pour que l’Anschluss de la Slovaquie avec les banques occidentales soit accompli par la création de (6) l’union budgétaire centrale.
Vu sous cette lumière, nous comprenons pourquoi vous célébrez avec loquacité le 29 août encore aujourd’hui et hochez en chœur les têtes, que le Soulèvement ’44 ne peut pas être soumis à la révision. Toujours est-il que le Soulèvement ’44 est cette tradition révolutionnaire sur laquelle vous fondez toutes vos nouvelles attaques contre les réels intérêts et besoins de notre Slovaquie et de notre nation slovaque !
Nous, la Première génération de la Jeunesse post-Novembre slovaque, enfin après septante ans, comme une génération libre, tenons le 29 août 1944 pour dies ater – la journée noire de la Slovaquie – avec laquelle entre autre a débuté la liquidation d’intelligence Slovaque, qui a honorablement grandi dans les rudes conditions de la situation slovaque, ferrée presque trois générations avec la morale stricte et valeurs éternelles comme le Dieu, la vérité et la loyauté à la nation slovaque !